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Archive: digital

L’étude Defining Social Networks in Switzerland surveille et suit l’évolution des médias sociaux les plus populaires en Suisse.

Cette nouvelle étude – qui paraît deux fois par année – met l’accent sur l’évolution des comportements depuis l’édition de ce printemps, mais aussi depuis la première édition de l’étude en 2009. L’étude, exclusivement en anglais, aborde les sujets suivants:

  • Snapshot of Switzerland, issue 2011#2
  • Social Networks Evolution: Comparison – 2011#1 vs 2011#2; Comparison – 2009 vs 2011#2
  • Key findings & Recommandations
  • Switzerland and other Countries

Defining Social Networks in Switzerland 2011#2 est disponible en lecture online sur Slideshare.
Vous pouvez également télécharger le PDF de l’étude sur le site de Relax In The Air.

Prochaine édition: printemps 2012. (Update avril 2012: Nous avons cessé la publication de ce rapport).

La semaine dernière Relax In The Air a fait un saut en Catalogne pour participer durant 3 jours au festival OFFF Barcelona 2011, Let’s Feed The Future. Nous avions déjà participé aux éditions précédentes et en particulier à la plus récente: OFFF Paris 2010.

Festival de culture post-digitale, l’OFFF – sous le thème “YEAR ZERO” – a souhaité un retour aux sources dans une tonalité fin du monde des plus dépouillée et dérengeante. Puissant lieu d’inspiration et d’incubation de la création contemporaine numérique, le festival a offert comme à son habitude un choc visuel et cérébral des plus stimulants. Voici donc réunis les meilleurs moments que nous avons documentés au fil de l’événement grâce aux tweets, photographies (traditionnelles avec un “appareil de photo”), instagrams et matériels vidéo créés par nous participants, agences et artistes présents.

Le festival a terminé en apothéose avec l’intervention de deux énormes références: Erik Spiekermann et Stefan Sagmeister. Comme chaque année, nous avons assisté à la diffusion du  “Main Title”, soit un court-métrage-générique annonçant tous les artistes et agences ayant participé à l’édition du OFFF. Cette année, c’est l’agence PostPanic qui a relevé le défi avec un film “insane” mais remarquable.

OFFF Barcelona 2011 Main Titles

Pour la réalisation de l’étude Defining Social Networks in Switzerland 2011#1, publiée la semaine dernière, nous avons collecté les données de trafic de 66 sites et plateformes sociales grâce à Doublecklick Adplanner. Sur cette base, les 20 plateformes sociales les plus populaires (dont la pénétration est la plus élevée) en Suisse ont fait l’objet d’une analyse.

Nous avons également comparé la pénétration de ces 20 plateformes dans 10 autres pays dont: France, Allemagne, Italie Espagne GB, Pays-Bas, USA, Russie, Brésil, Japon.

L’étude ne prend pas en compte l’usage d’applications tierces (Hootsuite, desktop apps, mobile apps…).

L’étude a été mise à jour avec la liste complète des plateformes ci-dessus. Defining Social Networks in Switzerland 2011-1 est disponible en lecture online sur Slideshare. Vous pouvez aussi télécharger l’étude gratuitement sur le site de Relax In The Air avec le système Pay with a tweet.

 

L’étude Defining Social Netwotks in Switzerland 2001#1 surveille et suit l’évolution des utilisateurs des médias sociaux les plus populaires en Suisse.

Cette nouvelle édition se voit augmentée des chiffres pour l’Europe et de quelques pays friants de réseaux sociaux, offrant ainsi une comparaison internationale.

Sous sa nouvelle forme, l’étude offre aussi une section Trends & usage qui présente les opportunités actuelles et à venir.

Defining Social Networks in Switzerland 2011-1 est disponible sur Slideshare http://slidesha.re/RITA12011. Vous pouvez aussi télécharger l’étude gratuitement pour un petit tweet http://bit.ly/snch_12011.

Cela fait une année que l’étude “Defining Social Media in Switzerland” suit l’évolution des utilisateurs sur les plateformes sociales les plus populaires en Suisse. Depuis septembre 2009, pas moins de 6 mises à jour sont disponibles sur mon compte Slideshare.

Il me semblait logique qu’une étude spéciale comparant quelques données-clés, jusqu’alors laissées de côté, devait voir le jour. C’est chose faite, voici l’édition 2009/2010.

Comment les consommateurs suisses utilisent-ils les médias, c’est la question traitée par l’étude MUI Media Use Index 2010 du Groupe Y&R dont l’édition 2010 vient de paraître. Il s’agit de la seconde édition de l’étude annuelle. L’étude repose sur un échantillon représentatif de 1’500 personnes, hommes et femmes, entre 14 et 69 ans, aussi bien en Suisse romande qu’en Suisse alémanique. Trois aspects sous les projecteurs: l’utilisation des médias, les principales sources d’information et le online-gaming. Deux résultats intéressants:

  • 93,7% de la population suisse se connecte à Internet avec un ordinateur, station fixe et portable confondus, faisant d’Internet le média principal.
  • 1 personne sur 4 se connecte en mobile, soit via son téléphone mobile ou smartphone. Cette évolution est particulièrement forte chez les 20-29 ans dont 43% consultent Internet via leur téléphone mobile.

L’étude MUI Media Use Index 2010 ne précise cependant pas si la catégorie mobile comprend les tablettes. De plus, le score d’utilisation pourrait probablement être encore meilleur si l’expérience utilisateur au niveau de la couverture mobile était réellement fiable, mais ce n’est pas toujours le cas. “Le réseau de téléphonie mobile en Suisse ne s’avère pas adapté à la mobilité”, dixit ABE, émission du 26 octobre 2010: Téléphonie Mobile: le test. A Bon Entendeur et la FRC ont mandaté le laboratoire allemand Muller BBM pour évaluer la qualité de réception en Suisse et donc la couverture réelle sur le réseau routier et les grandes lignes ferroviaires, en ville et à la campagne. GSM, Edge ou UMTS (3G), si vous souhaitez vous connecter à Internet, il vaut mieux être en ville pour ne pas vous énerver sur votre smartphone ou votre tablette. En train, malheureusement les wagons isolent et affaiblissent le signal, pas terrible pour travailler en déplacement. Le reportage, nous apprend aussi qu’en comparaison internationale, la Suisse ne brille pas vraiment.

Comment l’utilisation des médias et le comportement face à l’information évoluent-t-ils? L’Internet est devenu le principal moyen d’information pour l’actualité, le sport et la recherche d’information sur des produits.

Cela ne signifie pas pour autant que les gens lisent moins! Au contraire, la digitalisation offre des occasions supplémentaires de lire un article ou de regarder une vidéo. S’informer, comparer, recouper diverses sources est facile, simple et immédiat. Et qu’a-t-on envie de faire avec un contenu qui nous plaît, que l’on trouve intéressant, informatif ou drôle, etc? Le partager! Les éditeurs de quotidiens et magazines sont encore frileux en Suisse. Le sacro-saint statut de la plume du journaliste n’est pourtant pas la question. La valeur est dans le contenu produit par la marque (articles, chroniques, reportages…) et l’action que l’on attend de l’utilisateur (lecture et passivité passez votre chemin). L’utilisateur n’est pas débile, il a un avis qu’il ne donne pas forcément online certes, mais le bouche-à-oreille n’est pas à sous-estimer. Et s’il ne le donne pas il est toujours susceptible de transmette l’article à son réseau via Facebook/Twitter ou de le mettre de côté pour plus tard. Alors des sites d’éditeurs et des applications pour le iPad, oui – lire ma chronique dans le magazine Cominmag Le media n’est pas le message -, mais pour autant que le traitement de l’information permette une action sociale (comprendre: donner la possibilité à l’utilisateur de partager un article). Cela fera voyager votre contenu, permettra à vote marque d’être visible (au pire), populaire (pas mal), voire influente (encore encore).

L’étude MUI 2010 en détail
Media Use Index 2010 se décline non seulement sous forme d’étude, de workshop payants et de communiqué de presse, mais aussi de vidéo (souhaitée virale comme celle réalisée par Jess3: The State of the Internet). La voici. Elle est en allemand, alors j’ai pris soin de traduire les différents écrans et bien sûr de les commenter au passage.




Principaux faits marquants de l’étude MUI 2010

La consommation de contenus visuels (y compris contenus conçus et/ou destinés à la diffusion télévisée) se déplace vers l’Internet. Qui regarde les vidéos sur Internet?
70%   14-29 ans
56%   30-49 ans
45%   50-69 ans

Regarder sa série favorite en streaming, – à défaut de l’acheter online (iTunes n’offre pas ce service en Suisse) -, butiner sur Youtube, regarder le sport sur le site Zattoo ou encore visionner un reportage ou les news sur le site d’une chaîne TV sont des pratiques courantes et mainstream.

Parmi les médias, la marque la plus importante auprès des 14-19 ans est Youtube.

Le pourcentage de Suisses qui regardent la TV sur Internet: 30%

Les canaux digitaux/numériques remplacent progressivement les canaux analogues.

Les sources d’informations auxquelles les consommateurs se fiaient jusqu’alors (p.ex. émission TV d’information aux consommateurs Kassensturz sur SF1, l’équivalent d’ABE sur la TSR) sont remplacées au profit de sites tels que comparis.ch.

Se faire des amis passait par Pfadi (ndrl: la référence est suisse-alémanique, il s’agit du Mouvement des Scouts de Suisse), maintenant Facebook est le nouveau liant qui permet de retrouver d’anciennes connaissances ou de s’en faire de nouvelles, mais surtout de rester en contact avec son cercle d’amis.

La montée en force de l’utilisation de l’Internet pour toutes sortes d’activités quotidiennes est liée aux technologies émergentes. Les technologies à disposition modifient les comportements. Les utilisateurs/consommateurs sont proactifs. Au niveau Suisse, il serait intéressant de comparer ces attitudes avec la segmentation Social Technographics de Forrester.

Quels appareils électroniques les Suisses ont-ils à la maison?
90%   Téléphone mobile
15%   Smartphone
33%   TV cathodique
61%   TV écran plat
67%   Desktop PC
68%   Notebook
3%     iPad

3% d’iPad me semble élevé. Reste à savoir à quelle période précisément l’étude à été réalisée. Et que faire des absents sur cet écran (peut-être pas dans l’étude): DVD Player, radio, iPod Touch qui est un iPhone sans la fonction téléphone. Ce dernier est-il pris en compte? 90% des Suisses ont un téléphone mobile certes, cependant beaucoup de personnes ignorent qu’elles possèdent en fait un smartphone. La question est-elle assez précise pour orienter les nuls?

Internet devient mobile…
Un suisse sur 4 se connecte à Internet avec son téléphone mobile. Parmi les 30-39 ans, cette proportion passe à 1 personne sur 3.

44% – c’est le nombre de Suisses qui déclarent “utiliser beaucoup plus” Internet via leur téléphone mobile que durant ces 2 dernières années.

Utiliser Internet via le mobile est mainstream et vital. Se connecter everywhere-everytime à son réseau professionnel et à ses employés ou collègues: par e-mail ou via un réseau social d’entreprise dédié comme Yammer, faire une prise de vue et la télécharger directement sur Flickr qui ira automatiquement alimenter le blog de l’entreprise, etc. telles sont les possibilités infinies. Se connecter à ses profils sur les réesaux sociaux et y contribuer dans un flux continu avec un objectif précis, c’est construire une empreinte digitale au fil du temps pour votre marque, qu’elle soit personnelle ou institutionnelle. A ce titre, le smartphone est un outil de temps réel redoutable. On l’a toujours avec soi, même pour aller acheter une baguette de pain le dimanche matin. C’est un outil très personnel que l’on ne prête pas, c’est un sésame qui donne accès à tout votre univers: vos contacts, votre emploi du temps, votre géolocalisation, vos profils, vos photos, vos films… votre histoire. C’est le Kodak Carousel des temps modernes. Comme le dit Donald Draper (Mad Men): “Technology is a glittering lure, but there is a rare occasion when the public can be engaged on a level beyond flash, if they have a sentiment bond with the product.”

L’étude MUI laisse aussi sous-entendre que la Suisse est un Apple Land? En effet, le communiqué de presse annonce que la pénétration du iPhone (oui, il s’agit de l’appareil et non pas de la catégorie smartphone) est de 38.5% chez les 14-19 ans. Merci papa, merci maman. Ces étudiants/apprentis sont en compétition avec les 30-39 ans qui représenterait 30% des heureux propriétaires d’un iPhone. L’étude ne précise pas qui détient quel modèle: première génération, 3G, 3Gs, 4. C’est un mystère.

Importance d’Internet dans la vie quotidienne
70%   14-29 ans
64%   20-29 ans
55%   30-39 ans
53%   40-49 ans
56%   50-59 ans
52%   60-69 ans

Seul 4% des Suisses seraient prêts à renoncer à Internet. Ce chiffre passe à 28% lorsqu’il s’agirait de se passer de la presse gratuite.

Deux points:
1) Le flou croissant entre la vie privée et la vie professionnelle. Nous sommes nous-même partout tout le temps et la journée de chacun se déroule dans un lifestream sur lequel nous laissons des traces: mail, status, check-in (ah la géolocalisation), achat avec carte de crédit (un billet de train, une app sur iTunes), etc.
2) Il est difficile de déterminer la fonction et l’usage réel de chaque appareil. L’objet n’est plus lié à une fonction unique: la tv, la radio sont mono-tâche. Un flou existe ici aussi. Le smartphone devient une console de jeu; je peux téléphoner avec mon laptop (Skype, FaceTime); je regarde la TV sur mon ordinateur… Avec le Wifi et la 3G, la consommation @home ou out-of-home devient seamless. Les notebooks, smartphones, tablettes sont en définitive des écrans qui donnent indifféremment accès à des sources d’informations très diverses. A ce sujet, lire mon article Screen Culture – De la lecture à l’action.

Utilisation des médias
Quelle est la structure temps d’une journée moyenne?

Radio

Internet

TV

Où les médias sont-ils consommés?
Radio  =  voiture
Journaux gratuits  =  train
TV  =  maison

Ainsi que la crédibilité et la fiabilité accordée

Rien de très surprenant. Il y a probablement d’autres modus operandi: par exemple lire les news ou les flux RSS de vos blogs favoris sur votre iPad lorsque vous êtes à la gym en train de suer sur l’elliptical ou le vélo.

Les activités quotidiennes les plus fréquentes sur Internet:
1) Visiter les sites de réseaux sociaux
2) Maintenir activement son profil sur les réseaux sociaux
3) Lire les petites annonce de la presse online

Les Suisses lisent-ils leur e-mails? Et où sont les activités de “recherche d’informations” effectuées quotidiennement? Les récents chiffres de l’étude officielle NET-Metrix-Profile 2010-2 (étude sur les sites suisses uniquement) démontre que search.ch est numéro 1 des sites suisses avec 1,799 million de Unique User par mois, soit une pénétration de 36,2%. Dans la dernière édition de l’étude Defining Social Networks in Switzerland que j’ai publiée au mois de septembre, Facebook obtient le score de 2,6 million de Unique User par mois, soit 42.1% de pénétration. Reste d’autres activités comme le online shopping ou la réservation de vols, voitures, hôtels…

Gaming
16% des 14-29 ans jouent quotidiennement online. Pour les 50+ ans, ce chiffre passe à 28%.

28% pour les 50+ ans me paraît élevé, contre seul 16% des 14-29 ans, quelle crédibilité!?! S’agit-il d’une erreur? Ou alors faut-il redéfinir online-game? Poker, jeux de loteries… Les 50 et plus sont-ils ludopathes?

In fine
Les études c’est bien, mais comme le dit très explicitement Faris Yakob, les conditions mêmes de l’étude influencent le résultat. Entre ce que je suis, fait et dit… il y a souvent un monde… (mythomane!). Ces chiffres comme toujours sont des indicateurs à mettre en perspective et au regard d’études similaires (mieux: identiques) et précédentes. L’intérêt se trouve dans la comparaison des éditions successives d’une même étude… pour comparer le même fruit et ne pas trop mélanger!