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Stalk me on the internet

Archive: cloud

J’adore les livres et j’en lis beaucoup. Principalement de l’ouvrage professionnel, peu de romans. Du manga ou du beau livre aussi, mais dans ce cas précis le print n’est pas remplaçable. Or il m’arrive de plus en plus d’acquérir mes livres dans la seule forme électronique et de racheter les livres pro que j’ai déjà au format électronique pour les avoir à disposition où que j’aille.

L’accès au contenu original se paie, certes. Mais disposant déjà de certains ouvrages en “dur” pourquoi diable devrais-je encore une fois payer les droits pour une copie électronique? Dans le domaine du multimédia, nous voyons apparaître de plus en plus de bundle: Bluray + DVD + copie digitale (un code iTunes pour activer sa copie). Pourquoi pas pour le livre? Si je pousse ma réflexion à bout: pour tous les 33 tours, les CD, les cassettes vidéo et les DVD que j’ai acheté durant ces 20 dernières années pourquoi n’ai-je pas droit à vie à l’oeuvre sous toute nouvelle forme: en Blu-Ray, par exemple. Payer une fois pour l’accès à l’oeuvre. On pourra toujours objecter évidemment qu’il s’agit d’un sujet très délicat et sur lequel on peut débattre des heures durant.

Suite à une récente expérience très désagréable de perte de données sur Whatsapp, je publie ce poste pour préciser à quel point chacun est responsable de son ignorance.

J’utilise un grand nombre d’applications qui font appel au cloud (ce qui n’est pas le cas de l’application Whatsapp qui les stocke dans iTunes), ce nuage de données qui est dans l’Internet. Très pratique, les données contenues dans le cloud sont accessibles à tout moment à partir de différents appareils: ordinateur, portable, tablette, via une interface online ou une application dédiée… Le cloud permet d’alimenter un compte personnel et de collaborer en ligne, offrant une productivité accrue. Rien de plus simple pour mettre à jour ses notes lors d’une conférence avec l’application Evernote, les éditer dans le train du retour et les récupérer à partir de mon ordinateur pour publier un billet sur ce blog.

Mais voilà, les données que je mets dans le cloud, sorte de “everywhere-anywhere”, ne sont pas sur ma machine et en cas de panne ou de hacking du fournisseur de service, je suis susceptible de perdre l’ensemble des informations stockées. Catastrophe! Le récent cas de perte de données chez Evernote laisse songeur.

Avoir ses fichiers ou des projets entiers dans le cloud est très pratiques certes, je suis la première à utiliser ces services. Cependant dépendre exclusivement de ressources extérieures est aussi risqué que de donner les clés de son appartement au premier venu. C’est un biais comportemental. Nous maintenons un comportement donné alors que nous avons connaissance des risques encourus. Existe-il un obstacle insurmontable? Non, nous savons comment y remédier. Save. Save. Save.

Voici trois règles simples pour l’utilisation d’application dans le cloud:

1) Utilisation temporaire pour le partage d’information ou l’alimentation du compte en vue d’un usage ultérieur.
Exemple. Evernote. Prise de note lors d’une conférence pour la rédaction d’un billet à publier sur le blog.

2) Stockage dans le cloud – mais avec une copie sur vos propres disques durs – de fichiers importants qui doivent être accessibles en tout temps et à jour.
Exemple. Drop Box. En rendez-vous client il est parfois utile d’avoir certains fichiers sous la main.

3) Les fichiers essentiels sont sauvés sur le disque dur dont vous faites un backup chaque semaine. En particulier si votre machine est un portable que vous emmener partout avec vous.
Exemple. Evident, non! Il suffit de la faire.

PS. Simple ne signifie pas facile. Depuis peu, je m’efforce de rédiger chaque billet du blog sur Pages ou Word au lieu de les taper stupidement dans l’interface administrateur pour mieux les perdre quand le système tombe. C’est du vécu.