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Archive: 2009

Comment réagir à une situation de management difficile?
Personne ne peut prédire le futur, certes. Il est si confortable de ne rien changer, car au moins la situation – aussi ardue soit-elle – semble connue et maîtrisée; à tort. En position délicate, on peut aussi décider de prudemment se concentrer sur les grosses opportunités – convenues, rationnelles et à priori peu risquées – en ignorant tout simplement les opportunités innovantes qui pourraient probablement un jour vous différencier de la concurrence. Et si c’était le cas de votre agence, de votre entreprise, de votre carrière? Vous seriez telle cette insouciante grenouille dans son environnement aquatique familier qui n’identifie plus le danger (voir ci-dessous: Le paradoxe de la grenouille).

Paradoxe de la grenouille (Source: Wikipedia)

L’allégorie de la grenouille utilise une observation concernant le comportement d’une grenouille placée dans de l’eau chauffée pour illustrer un phénomène d’accoutumance progressive conduisant à ne pas réagir à une situation grave.

Comportement de la grenouille

La croyance affirme que si l’on plongeait une grenouille dans de l’eau chaude, d’un bond elle s’échapperait. Si on la plongeait dans l’eau froide et qu’on portait doucement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdirait progressivement et finirait ébouillantée.

Michel Debaig et Maria Luis, auteurs de l’ouvrage Paradoxe de la grenouille. Rompre avec les paradigmes dominants pour créer de la valeur, précisent leur application du paradoxe à l’économie:

La solution consiste à rompre avec les manières de penser et d’agir, avec pour objectif de renouer avec la création de valeurs.

… to be continued

De nouvelles façons de communiquer plus complémentaires qu’exclusives et qui tiennent moins de l’adoption de nouvelles technologies qu’au changement de comportement sont en train de bouleverser les métiers de la communication.

Nous avons affaire conjointement à de nouvelles disciplines, à une spécialisation accrue de différents profils, y compris des métiers qui n’existent pas encore. L’agence classique de communication ou de publicité est prise à parti entre :

  • son organigramme vertical et monolithique;
  • la structure push des canaux classiques de communication (TV, affichage, presse, radio, etc.) orientés monologue, et
  • les « nouvelles » (qui depuis le temps, ne le sont plus) technologies, disons les médias sociaux au sens large (web2.0 et web3.0), dit collaboratifs qui invitent tout un chacun à participer à la conversation. L’OVNI du 2.0 suscite encore auprès des responsables de certaines marques incompréhension, méconnaissance et méfiance, malgré une adoption unanime et croissante du public.

Allons-nous vers une restructuration drastique des grandes agences? Très hiérarchisées et coûteuses, les agences de réseaux ne seraient plus à même de répondre – malgré leurs multiples facettes et marques-filles über-spécialisées – à un marché hyper dynamique en constante mouvance qui demande un effort soutenu d’ajustement et impose un modèle de gestion de projet (campagne ou client) à géométrie variable. Personne ne possède toutes les compétences. Il faut savoir déléguer, souvent hors de l’agence. Le modèle de l’agence full-service a vécu!

La raison même d’une agence de communication, de publicité ou de branding ne change pas : rapprocher la marque de ses consommateurs est sa motivation première ! Cependant, il existe aujourd’hui beaucoup plus de chemins entre ces deux pôles qu’il y a 10 ans. Les rôles sont d’ailleurs plus flous au sein de l’agence. Ce qui change, c’est le ‘Pourquoi’ et le ‘Comment’, et cette vision implique inévitablement une adaptation structurelle de l’organisation interne. Cela a pour conséquence la remise en question de la structure et du fonctionnement de l’agence. Faut-il améliorer ou modifier sa structure, adopter un nouveau business model ? Former les employer? Licencier? (Re-)Engager? La viabilité de l’agence de communication dans sa structure actuelle n’est pas vraisemblablement stable. Un bon nombre de spécialistes ouvrent le débat et imaginent à quoi pourrait ressembler l’agence idéale du futur.

Voici quelques réflexions essentielles: The Future of Agencies: What Do You Think?

Advertising Age s’interroge sur le modèle Does the Industry Need Big Digital Agencies Anymore?.

Deux autres articles:
Agencies: 15 Risks You Can’t Afford Not to Take

  1. A skill set built mostly around interruption instead of engagement.
  2. A digital department in place of a digital competency.
  3. Core competencies focused on “one to many” instead of “one to one.”
  4. Creating brand-to-consumer communications at the expense of consumer-to-consumer communications.
  5. Lack of analytics and tools to measure effectiveness. Agencies — and many advertisers — still have the wrong-headed view that effectiveness is too difficult to measure.
  6. Production systems that are linear instead of organic.
  7. Developing media plans instead of channel plans.
  8. Placing media instead of creating media.
  9. Creating brand transactions instead of brand relationships.
  10. Focusing on “the big idea” instead of “big multichannel ideas.”
  11. Traditional production staff instead of “producers.”
  12. Expecting account executives to be both strategic leaders and project managers.
  13. Continuing to allocate client budgets to media instead of creative.
  14. A business strategy that attempts to support high-value offerings (strategy and ideation) as well as increasingly low-value offerings (basic production and execution).
  15. Selling hours worked instead of value created.

(Source & full article: Advertising Age – Agencies: 15 Risks You Can’t Afford Not to Take)

What we can do to survive? Implement flexibility, strong leadership and work the way that reflects how people live and think – seamless. Ordinary people don’t think in communication channels, they seek for the ways to satisfy and fulfill their needs.
(Source: Social Hallucinations, « The Near Future Agency »)

La question se pose, le future est-il orienté sur de petites structures à noyau fixe travaillant avec des freelances spécialisés? Le monde appartiendrait-il aux freelances? Q’en pensez-vous?

PS: Un commentaire sur la photo de ce post
Un repas japonais traditionnel est toujours composé d’une dizaines de plats (au minimum): un ensemble de mets variés et de délicatesses de la cuisine nationale, mais aussi locale (le japonais est très attaché à son terroir) offrant une palette de saveurs et une organisation visuelle agréable à l’oeil (le visuel et le gustatif sont essentiels en gastronomie japonaise). Bien entendu, les spécialités locales ont toujours une place de choix et font le bonheur des clients.

Une analogie gourmande pour évoquer la perfection de l’ensemble:
A bon repas, multiples saveurs! Au Japon, le plaisir gustatif – pour ne citer que celui-ci – ne se conçoit qu’au travers d’une organisation imparable des éléments.

Lorsque je voyage en train, je ne peux désormais plus me passer de l’iPhone App des CFF. Elle n’est pas parfaite certes, mais elle donne l’horaire et me permet simplement de faire l’impasse sur le distributeur de tickets ou le guichet. Et c’est déjà beaucoup!

L’iPhone App répond aux 3 critères indispensables d’une bonne application iPhone: fonctionnalité, praticité, information. Pour le quatrième critère également indispensable, l’ergonomie, l’application ne semble pas optimale, mais ne s’agissant pas de ma spécialité, je laisserai donc cette critique à d’autres.

Je peux cependant témoigner en tant qu’utilisatrice: L’ergonomie n’est pas optimale, j’acquiesce, parfois mon doigt hésite et je perds le fil pour arriver sur tel ou tel écran. Surtout lorsque le contrôleur débarque dans le wagon et que je dois produire illico ma preuve d’achat, alors là le scannage du QR code est souvent épique!

Cependant et malgré ces désavantages, les qualités organisationnelles de cette application en font un doudou (perfectible certes) pour cet hiver si vous prenez souvent le train, mais pas suffisamment pour vous procurer un abonnement général.

Je n’utilise pas la fonction ”Take me home”, car j’ignorais jusqu’alors son existence. Je ne me suis jamais intéressée à cet étrange bouton situé au coin supérieur droit de l’écran que j’avais d’ailleurs considéré à tort comme bouton ramenant au site mère (homepage) CFF. L’article et le mini-sondage (portant sur 22 interviews, indicatif mais non représentatif) réalisés par Pascal Magnenat, spécialiste interaction homme-machine, me font découvrir que d’autres utilisateurs se posent le même type de questions: Les CFF sur l’iPhone: inutilisable sur toute la ligne? Je constate cependant que ce sondage est intervenu en novembre 2008 (oui 2008!) et je ne comprend pas vraiment ce qui s’est passé depuis. Les CFF ont-ils été contactés? Ont-ils ou vont-ils prendre en considération les remarques ergonomiques et autres? Où en sommes-nous?

Les avantages actuels – fin 2009

Mon distributeur personnel: En cette période de menace virale, l’iPhone App CFF représente l’outil ultime, portable qui plus est, permettant de se procurer un billet de train sans avoir à poser son doigt sur l’écran tactile et nourri des distributeurs de billets situés dans les halls de gare. Bon, faudrait que les contrôleurs cesse de s’emparer des iPhones pour les scanner! On ne sait jamais!

Time is money: Un gain de temps non négligeable, seul ou en prenant en compte la fonction de mémorisation pour les trajets fréquents! Je peux prendre mon billet n’importe quand! Il n’y a plus de course effrénée et d’énervement avec d’autres voyageurs pressés et mal lunés au distributeur ou au guichet. Après un enregistrement préalable avec la création d’un profil complet (credit card oblige!) sur le site des CFF, je peux me procurer le sésame. De plus, sachant que la taxe de base pour l’achat d’un billet à bord – auprès du contrôleur – est passée de 5 CHF à 10 CHF, peu importe la destination, c’est une application gratuite qui vaut son pesant d’or.

Et vous, que faites-vous de cette application?

Who’s the best?

Posted by on 23.11.2009 in Culture

Chaque fin d’année apporte son lot de réflexions et de remises en question, de manière un peu artificielle parfois, car inutile d’attendre nécessairement une échéance pour s’interroger sur le fonctionnement et l’économie de notre branche.

Nous voici cependant à la fin de la première décennie du nouveau millénaire, les rankings, revues et palmarès en tout genre s’affichent dès à présent pour le meilleur et le pire. La meilleure chanson, le meilleur film, le meilleur film en vente blue-ray, le meilleur sportif, etc.

Adweek célèbre déjà cette échéance avec son mini-site Best of 2000’s en proposant au vote public une sélection pointue d’agences, marques, spots, magazines, etc. parmi lesquels seront sélectionnés LE meilleur de la décennie dans chaque catégorie – il y en a 33. C’est un réel plaisir de parcourir ces catégories offrant tant de références à explorer. Votez!

Début octobre, Brian Solis, spécialiste de PR2.0, publiait sur son blog un post particulièrement intéressant qui rassemble les statistiques des principaux sites de réseaux sociaux, avec en guise de constat, l’insight que la plupart des réseaux sociaux sont plus féminins que masculins… aux Etats-Unis.

Cette révélation stupéfiante a été reprise en coeur par un grand nombre de blogs à travers le monde sans que ces chiffres et cette tendance ne soient vérifiés et attestés hors des Etats-Unis.

Que se passe-t-il en Suisse? Je me suis intéressée à la question. Sommes-nous confrontés aux mêmes tendances? Les réseaux sociaux sont-ils hantés en majorité par un public féminin? Facebook est-il uniquement peuplé d’adolescents? Autant de questions qui trouvent quelques indices dans les statistiques de Google Ad Planner pour la Suisse. Il n’est pas question de juger les méthodes de récolte d’informations de Google, il s’agit essentiellement de comparer le marché suisse aux statistiques mondiales.

Grâce à Google Ad Planner -qui par ailleurs se révèle être un outil très puissant-, j’ai collecté les chiffres des principaux sites de médias sociaux pour le marché suisse.

Key findings:

  • Facebook leader: Avec 1.9 millions de visiteurs uniques au mois de septembre 2009, Facebook est N°1 des sites de réseaux sociaux. Avec une pénétration de 34.4%, la Suisse est largement au-dessus de la moyenne mondiale qui se situe à 28.8%.
  • L’usage de médias sociaux en Suisse est en forte progression. J’en avais déjà parlé il y a quelques mois, notamment en mentionnant l’étude Nielsen: Nielsen Report on Social Media – March 2009. Global Faces and Networked Places: “Switzerland has seen the greatest increase in share of time accounted for by Member Community websites”.
  • Genre: le public suisse est plutôt masculin. Cette tendance se confirme sur l’ensemble des réseaux sociaux étudiés. Par conséquent, la Suisse ne suit pas le trend féminin constaté aux USA.
  • Domaine professionnel et formation supérieure : Linkedin, SlideShare, Scribd sont des réseaux essentiels pour se positionner sur le marché professionnel. Slideshare et Scribd constituent des outils de partage de présentation très en vogue parmi les experts aussi bien que dans le monde universitaire.
  • Twitter est en pleine croissance. L’usage de ce réseau social en Suisse semble encore obscur pour certains. Les ados sont peu enclins à l’utiliser (Who’s Driving Twitter’s Popularity? Not Teens), car le réseau ne leur permet pas de maîtriser et de choisir qui a accès à leur lifestream. Un autre public, plus âgé, l’utilise essentiellement pour des raisons professionnelles en « suivant » et restant en contact avec des experts de leur domaine. Quant aux médias suisses, ils sont de plus en plus présents sur ce réseau.
  • Les données de Google Ad Planner concernant Youtube ne sont pas suffisantes et donc pas représentatives.

Références et articles en relations

What is your job about?

Posted by on 08.10.2009 in Culture

What would be your career evolution in advertising? Diego Zambrano from R/GA New York shares his point of view. Obviously it truely sustains the “Less is more” rule.

As seen by Work for Food:

And the Grapplica social media transposition: