Explore this website

Stalk me on the internet

Archive: content

Suite à une récente expérience très désagréable de perte de données sur Whatsapp, je publie ce poste pour préciser à quel point chacun est responsable de son ignorance.

J’utilise un grand nombre d’applications qui font appel au cloud (ce qui n’est pas le cas de l’application Whatsapp qui les stocke dans iTunes), ce nuage de données qui est dans l’Internet. Très pratique, les données contenues dans le cloud sont accessibles à tout moment à partir de différents appareils: ordinateur, portable, tablette, via une interface online ou une application dédiée… Le cloud permet d’alimenter un compte personnel et de collaborer en ligne, offrant une productivité accrue. Rien de plus simple pour mettre à jour ses notes lors d’une conférence avec l’application Evernote, les éditer dans le train du retour et les récupérer à partir de mon ordinateur pour publier un billet sur ce blog.

Mais voilà, les données que je mets dans le cloud, sorte de “everywhere-anywhere”, ne sont pas sur ma machine et en cas de panne ou de hacking du fournisseur de service, je suis susceptible de perdre l’ensemble des informations stockées. Catastrophe! Le récent cas de perte de données chez Evernote laisse songeur.

Avoir ses fichiers ou des projets entiers dans le cloud est très pratiques certes, je suis la première à utiliser ces services. Cependant dépendre exclusivement de ressources extérieures est aussi risqué que de donner les clés de son appartement au premier venu. C’est un biais comportemental. Nous maintenons un comportement donné alors que nous avons connaissance des risques encourus. Existe-il un obstacle insurmontable? Non, nous savons comment y remédier. Save. Save. Save.

Voici trois règles simples pour l’utilisation d’application dans le cloud:

1) Utilisation temporaire pour le partage d’information ou l’alimentation du compte en vue d’un usage ultérieur.
Exemple. Evernote. Prise de note lors d’une conférence pour la rédaction d’un billet à publier sur le blog.

2) Stockage dans le cloud – mais avec une copie sur vos propres disques durs – de fichiers importants qui doivent être accessibles en tout temps et à jour.
Exemple. Drop Box. En rendez-vous client il est parfois utile d’avoir certains fichiers sous la main.

3) Les fichiers essentiels sont sauvés sur le disque dur dont vous faites un backup chaque semaine. En particulier si votre machine est un portable que vous emmener partout avec vous.
Exemple. Evident, non! Il suffit de la faire.

PS. Simple ne signifie pas facile. Depuis peu, je m’efforce de rédiger chaque billet du blog sur Pages ou Word au lieu de les taper stupidement dans l’interface administrateur pour mieux les perdre quand le système tombe. C’est du vécu.

Article publié sur le site cominmag.ch – rubrique com.stratégique (juillet-août 2010)

Je regarde Dexter en streaming, commande sur Amazon le nouveau Brian Solis déjà soldé, lis le New York Times sur mon iPad et parcours quelques flux RSS avec un agrégateur qui me permet de les partager sur Twitter. Et vous? Où et comment consommez-vous vos contenus favoris?

Pour Faris Yakob (MDC), il importe d’identifier les médias du point de vue de l’utilisateur. Pour quelle raison le consommateur choisit-il de passer du temps avec un contenu sur un média en particulier plutôt qu’un autre? Les motivations du consommateur semblent moins régies par la marque ou le message que par les bénéfices des médias dont il dispose. Payants ou gratuits peu importe. Ce n’est pas une question de coût, mais de valeur ajoutée dans l’expérience. Avec l’avènement du digital, il n’y a plus de limite : le contenu est désormais séparé de son canal de distribution, il circule sur tous les écrans.

Savoir aligner la spécificité et la qualité du contenu avec la valeur additionnelle du média utilisé, tel est le réel défi. Il ne s’agit pas d’effectuer une transposition technique du contenu existant, mais bien d’organiser celui-ci pour une expérience utilisateur enrichie, innovante, ergonomique et adaptée aussi bien aux attentes de publics exigeants qu’aux outils de lecture (ordinateur, smartphone, tablette, console, etc.). A titre d’exemple, l’application iPad du magazine Wired (sujet que j’abordais sur mon blog en mars dernier) offre une expérience si simple et ludique qu’elle renvoie ses concurrentes réviser leur copie.

La presse prend d’assault l’iPad. Oui, pour le pire et le meilleur! Avec excellence et légitimité : deux références, Wall Street Journal et NPR. Et avec de cuisants plantages: Libération, un PDF online. En Suisse, certains éditeurs n’ont pas encore compris qu’il ne sert à rien d’être le premier sur iPad si on n’est pas innovant. Un contenu exceptionnel sur papier se fait balayer en un coup de doigt par une expérience utilisateur décevante. Le lecteur décide et dispose. Hormis la bonne copie du Tages Anzeiger, les récentes applications de L’Hebdo (iPhone), Agefi, Coopzeitung, Bon à Savoir, etc. confondent inopportunément slideshow PDF et mutation de l’expérience utilisateur. En conséquence, le contenu devient indigeste.

Alors pourquoi m’abonnerais-je? Quelle est la plus-value? Ignorer ainsi les possibilités techniques de la plateforme et l’UX me laisse penser qu’on se moque des consommateurs. A moins de proposer une killer app orientée utilisateur, l’iPad n’est pas une bouée de sauvetage pour une presse en mal de nouveautés. Les technologies émergentes ne sont pas un gimmick, elles exigent un effort que ces éditeurs n’ont manifestement pas encore accompli. Etonnez-nous!

_____________________

Compléments last minute – La récente étude publiée par Pew Research sur l’évolutation des comportements de consommation des médias de 2000 à 2010 aux Etats-Unis. L’étude montre à quel point l’utilisateur considère l’information comme portable et transportable (à partager), ainsi que sa réticence à s’abonner à un service d’information payant alors que l’information transite de manière diffuse sur Internet.
Quelques chiffres: Aux USA, dans le secteur des sites de news, seul 35% des utilisateurs affirment avoir une source d’information favorite. Seuls 15% de cette tranche se déclarent prêts à payer pour obtenir le contenu de leur source favorite (7% de l’ensemble des lecteurs de sites d’actualité). Vous en conviendrez, c’est faible.

Le défi: créer de la valeur dans la chaîne de transmission. Pew Research propose deux solutions qui mériteraient une démonstration plus poussée que dans leur présentation:
– Le journalisme en tant que service – pas en tant que produit
– Un matrice des sources de revenu pour les différentes fonctions journalistiques

En 5 ans d’existence, YouTube a profondément modifié notre façon de créer et voir le monde. Certains (voir beaucoup) publient les pitreries de leurs chats pendant que d’autres filment une prise d’otage, ou encore nous livrent un bijou digital en slow motion. Le meilleur comme le pire y figure, mais la possibilité de publier et partager des vidéos online ne laisse plus personne indifférent. Serait-ce (parfois) de l’art?
C’est précisément la réflexion du Guggenheim.  Le célèbre musée new-yorkais vient de lancer une vaste compétition pour célébrer la créativité et le potentiel quasi sans limite des médias émergents.
Vous avez jusqu’au 31 juillet pour soumettre vos vidéos à YouTube Play qui seront évaluées par un jury d’experts internationaux. Les travaux sélectionnés par le jury seront visibles dans les différents musées Guggenheim de la planète dès le 21 octobre: New York, Bilbao, Venise et Berlin.

(via YouTube Blog)