Explore this website

Stalk me on the internet

Archive: Social Media

Le concept d’influence n’a pas attendu les spécialistes des médias sociaux pour sortir de sa caverne et devenir un terme en vogue. Tout est influence et depuis la nuit des temps. Qu’il s’agisse de manipulation ou d’inspiration chaque jour votre comportement est influencé – parfois pour le pire – et souvent, comme on l’espère, pour le meilleur.

Voici un court-métrage documentaire très inspiré Influencers – How Trends & Creative Become Contagious. Ecrit et réalisé par Paul Rojanathara & Davis Johnson, produit par R+I FILM
. Un vrai plaisir qui saura probablement par quelques expériences et pensées remarquables vous éclairer sur la façon de trouver un équilibre entre passion, business et art.

Bref, comment inspirer votre prochain.
INFLUENCERS FULL VERSION (FR) from R+I creative on Vimeo.

Suite à une récente expérience très désagréable de perte de données sur Whatsapp, je publie ce poste pour préciser à quel point chacun est responsable de son ignorance.

J’utilise un grand nombre d’applications qui font appel au cloud (ce qui n’est pas le cas de l’application Whatsapp qui les stocke dans iTunes), ce nuage de données qui est dans l’Internet. Très pratique, les données contenues dans le cloud sont accessibles à tout moment à partir de différents appareils: ordinateur, portable, tablette, via une interface online ou une application dédiée… Le cloud permet d’alimenter un compte personnel et de collaborer en ligne, offrant une productivité accrue. Rien de plus simple pour mettre à jour ses notes lors d’une conférence avec l’application Evernote, les éditer dans le train du retour et les récupérer à partir de mon ordinateur pour publier un billet sur ce blog.

Mais voilà, les données que je mets dans le cloud, sorte de “everywhere-anywhere”, ne sont pas sur ma machine et en cas de panne ou de hacking du fournisseur de service, je suis susceptible de perdre l’ensemble des informations stockées. Catastrophe! Le récent cas de perte de données chez Evernote laisse songeur.

Avoir ses fichiers ou des projets entiers dans le cloud est très pratiques certes, je suis la première à utiliser ces services. Cependant dépendre exclusivement de ressources extérieures est aussi risqué que de donner les clés de son appartement au premier venu. C’est un biais comportemental. Nous maintenons un comportement donné alors que nous avons connaissance des risques encourus. Existe-il un obstacle insurmontable? Non, nous savons comment y remédier. Save. Save. Save.

Voici trois règles simples pour l’utilisation d’application dans le cloud:

1) Utilisation temporaire pour le partage d’information ou l’alimentation du compte en vue d’un usage ultérieur.
Exemple. Evernote. Prise de note lors d’une conférence pour la rédaction d’un billet à publier sur le blog.

2) Stockage dans le cloud – mais avec une copie sur vos propres disques durs – de fichiers importants qui doivent être accessibles en tout temps et à jour.
Exemple. Drop Box. En rendez-vous client il est parfois utile d’avoir certains fichiers sous la main.

3) Les fichiers essentiels sont sauvés sur le disque dur dont vous faites un backup chaque semaine. En particulier si votre machine est un portable que vous emmener partout avec vous.
Exemple. Evident, non! Il suffit de la faire.

PS. Simple ne signifie pas facile. Depuis peu, je m’efforce de rédiger chaque billet du blog sur Pages ou Word au lieu de les taper stupidement dans l’interface administrateur pour mieux les perdre quand le système tombe. C’est du vécu.

La nouvelle édition de l’étude “Defining Social Media in Switzerland” est désormais disponible. Que font les utilisateurs sur les réseaux sociaux en Suisse? Quel âge ont-ils? Où sont-ils? Et à quelle fréquence visitent-ils les plateformes? Voici une overview des principales plateformes de médias sociaux pour le marché Suisse. Voici la dernière mise à jour.

Depuis octobre 2009, je publie tous les 2 mois les statistiques des réseaux sociaux les plus populaires en Suisse afin de dresser une image concrète de l’évolution du marché. Retrouvez l’ensemble des études sur Slideshare.

Réinventer ce que nous consommons c’est bien, mais réinventer la manière de consommer, c’est mieux!

Telle est la thèse défendue par Rachel Botsman et Roo Rogers dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine What’s Mine Is Yours: The Rise of Collaborative Consumption. Plus sur le site Collaborative Consumption.

Cela me rappelle que j’apprécie Mobility pour la culture du Car-Sharing qu’il propose en Suisse; que si un service de location/prêt tel que ecomodo existait dans notre pays, on pourrait offrir de prêter sa perceuse qui ne sert que tous les tremblements de terre; que si quelqu’un ne sait pas quoi faire de sa résidence secondaire à New York, San Francisco, Tokyo ou Amsterdam (autres destinations sur demande) prenne contact avec moi, je veux bien faire un Appart-Sharing; que j’attends toujours la livraison de mon iPhone 4, alors que mon iPhone 3 moribond exprime encore dans un dernier souffle le minimum des services que l’on peut attendre d’un smartphone. Mais le Smartphone-Sharing, je ne suis pas prête, d’ailleurs personne. Cet objet est devenu trop… personnel.

(via swissmiss)


Aujourd’hui 1er septembre, des musées du monde entier participent à l’action Ask a Curator et invitent chacun à poser des questions sur le monde de l’art. Il s’agit d’un projet visant à démystifier et rendre plus populaire l’accès à l’art, son histoire, sa science et ses techniques. Belle initiative.

Alors comment conserver une oeuvre? Quels sont les nouvelles acquisitions de la collection? Comment gérer le transport et le montage d’installations complexes? Quels sont les problèmes majeurs en conservation d’oeuvre? Sur le site vous trouverez la liste des musées participants (Who to ask?) à l’action. Mais vous pouvez aussi tout simplement suivre le hashtag #askacurator pour accéder à l’ensemble des conversations.

Bien que le projet soit international, les musées… disons anglophones sont les principaux acteurs à avoir répondu présents. En France et en Suisse, force est de constater que des musées de valeur ont mis la main à la pâte sans pour autant qu’il s’agisse des top of mind habituels. En Suisse, aucuns Kunsthaus, Musée Olympique ou Fondation Beyeler, seule la Maison d’Ailleurs a répondu présent. Vous pouvez leur tweeter votre question: @maisondailleurs.

Les grands musées bouderaient-ils les réseaux sociaux? S’il n’est pas compliqué de créer un compte Twitter, en revanche il est moins aisé de mettre en place une stratégie de médias sociaux qui ne s’essouffle pas après 2 mois faute de vision, d’objectifs, de ressources… et de persévérance. Il n’est pas suffisant de se “payer” une stratégie sociale encore faut-il savoir l’implémenter et surtout adopter au sein de l’entreprise (oui le client doit mettre la main à pâte, ce n’est pas une campagne d’affichage!) une attitude sociale de partage propice à la participation.

En Suisse, les médias sociaux suscitent un intérêt, mais encore de la méfiance. Ils sont à priori perçus comme faisant exclusivement partie du silos communication, voir pire publicité (grave erreur!), or ils touchent à tous les aspects de l’entreprise du département Recherche & Développement aux Ressources Humaines en passant par le Service Clientèle et le Marketing. Au début des années 2000, le même problème déchirait les entreprises: le site internet est-il de la responsabilité du services IT ou de la communication?

Enfin, si votre présence sur les médias sociaux est destinée à vous crédibiliser dans votre écoute et votre volonté à dialoguer, ce n’est pas l’affaire d’une campagne de 3 mois sous forme de broadcasting sur Facebook et Twitter qui vous sauvera. Tout cela est ludique oui, mais ce n’est pas un jeu, c’est un changement de paradigme à long terme qui risque bien de bouleverser l’organisation interne et les processus de collaboration de votre entreprise.

**************

Doléances et bon exemple (bref retour: 02.09.2010)
Malgré une annonce faite par le musée (ci-dessous), Maison d’Ailleurs n’a pas répondu à ma question. Cela démontre que les belles promesses nécessitent une mise en place de ressources avec au minimum un monitoring pour savoir si l’on discute de votre marque et ce qu’il en est dit.

La Tate est très active sur les plateformes digitales, elle a ainsi mis les moyens avec plusieurs curateurs qui se sont succédés tout au long de la journée. Le programme et les rendez-vous avec des experts spécifiques, communiqué au préalable sur le blog et sur la Fan Page Facebook, ont permis à l’utilisateur de découvrir différentes facettes du célèbre musée.

Deux approches diamétralement opposées, vous en conviendrez.

(via Good)

Les journées n’ont que 24 heures et se tenir au courant de l’actualité ou de sujets plus spécifiques demande un certain effort. Suite au précédent article de ce blog traitant de la Screen Culture – De la lecture à l’action, voici un rapide survol de quelques outils permettant de visualiser et de consommer du contenu sur différents écrans… du simple site au social magazine.

1. Adds-on pour navigateurs
Dans le domaine du social magazine, qui n’est autre qu’un aggrégateur de flux RSS et de API diverses, Feedly (2008) occupait déjà le terrain du côté navigateur, mais il n’a pas su adapter sa plateforme – basé sur Google Reader – à l’iPad. En effet, il n’existe aucune application dédiée et le site ne fonctionne pas sur la tablette. Cela dit, il reste incontestablement un produit fiable, simple et commode. Feedly permet d’organiser le contenu en thématiques, de modifier la mise en page pour créer son propre magazine et de partager les articles qui vous intéressent soit en utilisant les caractéristiques reposant sur la technologie de Google Reader (aggrégation de flux RSS) soit en socialisant votre contenu.

2. Online News Maps
Il s’agit moins de social magazines à proprement parlé que de sites expérimentaux traitant l’information selon des algorithmes complexes liés à la fraîcheur de parution des informations, leur persistance et leur popularité sur les réseaux.

Guardian Zeitgeist (2010) est un outil expérimental créé par l’éditeur homonyme pour organiser le contenu selon le degré d’attention des utilisateurs. Zeitgeist offre un instantané en temps réel des sujets qui passionne les lecteurs du site guardian.co.uk. Zeitgeist procure un point d’entrée alternatif et social à la homepage.

NewsMap (2009) permet de visualiser l’actualité comme s’il s’agissait d’un énorme tag cloud. Classés par pays ou par thématiques, les éléments les plus populaires et les plus récents apparaissent dans une taille de caractères supérieure et dans des tons clairs. C’est un bon indicateur de tendance en temps réel. Le lien de chaque élément pointe directement sur la source, il permet ainsi de commenter et partager le contenu sur les plateformes habituelles. Mon favori. Bémol: en Flash, donc illisible sur iPad.

MSNBC Spectra (2008). Bien que magnifique, l’outil n’est pas du tout productif. Les news évoluent en 3D dans une sorte de vortex coloré selon le domaine traité. Il est possible d’augmenter le nombre de news visualisées en choisissant les thèmes favoris: business, technology, world news, sports… Pas sociable. Pas iPad-friendly.

3. Mobile Applications
Applications pour smartphones et tablettes. Permet de consommer du contenu, de le commenter et de le partager.

Flipboard (juillet 2010), le tout récent social magazine offre une UX extrêmement fluide et fascinante. L’application semble pour l’instant bridée au seul choix des flux RSS proposés par Flipboard. On attend les mises à jours et développements futurs de l’application. Intégre aussi l’API de Twitter et Facebook. Problème: lecture linéaire des flux, pas de mélange de plusieurs flux selon une thématique précise par exemple.
Download Flipboard sur iTunes. Gratuit.

Pulse App (mai 2010). Vrai social magazine et concurrent de Flipboard. En ligne depuis les débuts du iPad. Intégre les API de Twitter et Facebook. Enorme avantage sur Flipboard, il intègre Google Reader, cela permet ainsi d’emmener partout avec soi ses flux RSS de prédilection. Problème identique à Flipboard: lecture linéaire des flux, pas de mélange selon une thématique particulière.
Download Pulse sur iTunes.  2.20 CHF.
Existe aussi pour iPhone: Pulse News Mini pour 1.10 CHF

Feeddler (2010)
Sorti avant Reeder (son concurrent ci-dessous), j’ai utilisé Feedler faute de mieux à l’époque. C’est un lecteur de flux RSS tout à fait honnête et efficace (à condition d’avoir une connexion), même s’il s’avère un peu sec et austère. Malgré une synchronisation préalables des contenus, l’application n’a pas fonctionné en mode cache lorsque j’ai mis mon iPad en mode avion (= offline, sans Wifi, ni 3G). Une frustration évitée en plein vol.
Download Feedler RSS Reader sur iTunes. Gratuit
Download Feedler RSS Reader PRO sur iTunes. 5.50 CHF

Reeder (juillet 2010) n’est pas un magazine social, mais il pique la place de Feedly dans le monde des application pour iPad. Mon favori, incontestablement. Présentation claire, lecture des flux selon classement thématique puisqu’il intègre pleinement les fonctionnalités de Google Reader, sauvegarde des flux dans le cache pour une lecture en mode avion (fonctionne à merveille), socialisation très développée avec bookmarking, etc. Un Must Have.
Download Reeder sur iTunes. 5.50 CHF

Quelles sont vos applications favorites? Connaissez-vous d’autres sites ou applications permettant la visualisation, le traitement et la consommation de l’information?

La récente sortie de l’application iPad Flipboard a fait couler beaucoup d’encre et de pixels sur les écrans. L’application surprend en effet par sa simplicité et sa fluidité: feuilleter sa tablette semble nouveau, mais appelle avant tout un geste familier et naturel. Le social magazine est-il si nouveau? Pas tant que cela, l’application Pulse existe déjà depuis le lancement de la tablette de Apple. La montée des magazines sociaux questionne plus notre relation à l’écrit et à son corollaire la lecture que le canal de diffusion.

A revolution doesn’t happen when society adopts new tools,
it happens when society adopts new behaviors.  – Clay Shirky

A l’instar de Clay Shirky, le changement culturel n’est pas lié à l’adoption de nouvelles technologies, mais au changement de comportement qu’elles induisent. Ne l’oublions pas, la technologie est un outil et pas une fin en soi: le crayon est une technologie, la presse de Gutenberg est une technologie. La technologie et les produits innovants font l’objet d’un renouveau constant, mais la culture elle ne change que lentement formant dans son sillage des usages qui au fil du temps semblent aller de soi. C’est cela la culture.

De l’écrit au pixel
Dans une culture occidentale, le livre et tout ce qui est écrit (presse, codex, Bible, etc. voir gravé dans la pierre) représente ce qui fait autorité dans les différentes industries, mais le digital nous force aujourd’hui à entreprendre le contenu. Plus question de vivre passivement une lecture, chaque livre électronique, article, blog, site invite désormais à l’action. Il ne s’agit pas simplement de liker ou RTweeter un contenu, mais d’interagir avec lui, de questionner le texte, chercher les termes incompris, trouver des références plus pointues ou encore commenter et partager. La banque du savoir est ici à nos pieds, reste à savoir l’utiliser à bon escient et à ne pas se perdre dans une quantité exponentielle d’articles bruit de fond sur les 25 façons de faire telle ou telle chose.

Shift culturel?
Pour l’édition de son 40e anniversaire, le magazine Smithsonian vient de publier: Reading in Whole New Way (voir extraits choisis dans les encarts ci-dessous), un article essentiel mettant en perspective l’évolution de la culture de l’écrit face à la prolifération du digital et la multiplicité des écrans dans notre quotidien.

(…) It is not book reading. Or newspaper reading. It is screen reading. Screens are always on, and, unlike with books we never stop staring at them. This new platform is very visual, and it is gradually merging words with moving images: words zip around, they float over images, serving as footnotes or annotations, linking to other words or images. You might think of this new medium as books we watch, or tele vision we read. Screens are also intensely data-driven. Pixels encourage numeracy and produce rivers of numbers flowing into databases. Visualizing data is a new art, and reading charts a new literacy. Screen culture demands fluency in all kinds of symbols, not just letters. (…)

Just as it seemed weird five centuries ago to see someone read silently, in the future it will seem weird to read without moving your body. (…)

Books were good at developing a contemplative mind. Screens encourage more utilitarian thinking. A new idea or unfamiliar fact will provoke a reflex to do something: to research the term, to query your screen “friends” for their opinions, to find alternative views, to create a bookmark, to interact with or tweet the thing rather than simply contemplate it. Book reading strengthened our analytical skills, encouraging us to pursue an observation all the way down to the footnote. Screen reading encourages rapid pattern-making, associating this idea with another, equipping us to deal with the thousands of new thoughts expressed every day. The screen rewards, and nurtures, thinking in real time. We review a movie while we watch it, we come up with an obscure fact in the middle of an argument, we read the owner’s manual of a gadget we spy in a store before we purchase it rather than after we get home and discover that it can’t do what we need it to do.

Un constat s’impose: Notre relation à l’écrit change, la lecture n’est plus une activité recluse et solitaire, mais collaborative et participative. Chaque lecture est susceptible de faire l’objet de critiques (annotations, commentaires…), de collection (bookmarking: Delicious, Instapaper, ReadItLater…), de partage (Facebook, Twitter, StumbleIt, Digg…) ou d’augmentation du contenu. La réflexion est constamment nourrie et stimulée, à tel point que l’on souhaiterait parfois pourvoir faire OFF. Un bon livre fait de papier et d’encre est parfois si agréable.

More important, our screens will also watch us. They will be our mirrors, the wells into which we look to find out about ourselves. Not to see our face, but our status. Already millions of people use pocketable screens to input their location, what they eat, how much they weigh, their mood, their sleep patterns and what they see. A few pioneers have begun lifelogging: recording every single detail, conversation, picture and activity. A screen both records and displays this database of activities. The result of this constant self-tracking is an impeccable “memory” of their lives and an unexpectedly objective and quantifiable view of themselves, one that no book can provide. The screen becomes part of our identity.

La portabilité des mobiles, permet à des écrans toujours plus performants de nous accompagner partout. Outres le smartphone, la tablette devient un indispensable au fond du sac. Ces écrans sont à la fois agenda, scrapbook, livre, recueil de données, photothèque, fenêtre sur le monde, source d’informations, etc. qui étendent notre mémoire et nous permettent à tout moment de partager sélectivement ces morceaux de notre identité avec le monde.

Et vous comment lisez-vous? Quels sont vos écrans de prédilection?